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Entreprises et Alumni

Rencontre avec Alexandre Rabie, Alumni de l’ISC Paris et fondateur de One Dev

Alexandre a choisi de faire une école de commerce avec un objectif précis : entreprendre. En intégrant l’ISC Paris, il ne savait pas quelle entreprise créer, quel produit lancer, quel domaine explorer mais il savait qu’un jour il serait entrepreneur. C’est chose faite avec ONE DEV, sa société de recrutement, fondée il y a 4 ans. 

Intégrer l’ISC Paris pour entreprendre, quoi qu’il arrive

Alexandre rejoint l’ISC Paris en 2013, après une classe prépa. Il suit la spécialisation finance et obtient le diplôme en 2016. Il est recruté par le prestigieux groupe français Thalès, en tant que contrôleur de gestion. Un début de parcours très prometteur… Seulement voilà, Alexandre ne se voit pas salarié d’une grande entreprise. « Une pression importante pour une liberté restreinte et une marge de manœuvre faible », éclaire-t-il. Alors il revient à son idée initiale : « entreprendre, d’une manière ou d’une autre ».

Le jeune homme décrypte le déclic : « J’ai eu la chance de faire une rencontre qui m’a ouvert les yeux » . C’est en effet un simple échange qui le décide à se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Lors d’un déjeuner avec un contrôleur de gestion, ce dernier lui explique qu’il « fait aussi du recrutement ». Il n’en faut pas davantage à Alexandre pour faire le grand saut. « C’était probablement un moment où j’étais prêt à l’entendre », admet-il.

L’incubateur de l’ISC Paris : une belle opportunité

Alexandre intègre alors pendant un an l’incubateur de l’ISC Paris où il va pouvoir développer son entreprise : établir un business model, trouver son marché, lancer son produit, etc. « J’ai saisi cette opportunité. L’incubateur de l’ISC Paris m’a notamment permis de disposer d’un espace pour construire sereinement mon projet et mon offre ». Là-bas, il apprend surtout de ses échanges et des partages d’expérience avec les autres entrepreneurs qui lui permettent de prendre du recul et d’établir sa stratégie de développement.  

Une fois son entreprise lancée, il quitte l’incubateur, même s’il y retourne encore de temps en temps. « L’objectif de l’incubateur est de pouvoir être un accélérateur et de permettre à l’entrepreneur de s’en aller quand le produit est terminé » explique-t-il.

Le recruteur indépendant doit être ambivalent et combattant

Depuis, Alexandre est recruteur indépendant. Il présente des candidatures à des grands groupes ou des cabinets d’audit, dans le domaine de l’IT (technologies de l’information). Les tâches sont multiples : faire du « sourcing », qualifier les candidatures, soumettre des « short lists » de candidats, suivre les processus de recrutement, etc. Ces tâches ne concernent pas uniquement le recrutement car une partie de l’activité est purement commerciale : développement du portefeuille de clients, relation avec les grands comptes, etc. « J’interviens sur ces deux fronts-là, c’est un métier qui demande une double compétence. », précise Alexandre.

La naïveté des débuts (« on imagine que faire du recrutement, c’est simple ») a laissé place au challenge, à la concurrence et à l’incertitude qui l’accompagne.  «  Tu peux être le meilleur recruteur de la planète, si en bout de chaîne il y a un problème, tu n’as plus d’emprise sur ce problème-là ». Il faut être « déterminé » et plus encore, « un combattant ». 

Le recrutement, une aventure humaine avant tout

Alexandre souligne la place fondamentale des relations humaines : “Le recrutement, çademande de l’énergie, de l’implication, plus que des compétences techniques », reconnaît-il. C’est surtout le plus enrichissant. Le jeune homme s’anime et raconte combien ce qui l’intéresse c’est de comprendre les aspirations profondes des candidats. Cette empathie, c’est presque de la psychologie. « Il ny a aucune automatisation possible » parce que c’est un métier humain avant tout. Finalement, Alexandre a le sentiment de faire quelque chose d’impactant et c’est cela qui compte.